|
"Les secteurs du phosphate et des engrais ont enregistré au titre des années 2011-2012 une perte estimée à 2 MDT. Les unités de production de la de la compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), n'ont pas dépassé depuis le début de l'année 2013, 20% de leur capacité totale. La production de la société a même baissé de 70% par rapport à 2010.
Des chiffres alarmants qui ont été divulgués lors d’une conférence de presse tenue le lundi 15 avril. On apprend ainsi pourtant que la CPG a embauché 9900 employés. Mais la région du bassin minier ne s’est toujours pas stabilisée. La société qui marche toujours au ralenti a dû faire recours en 2011-2012 à ses stocks stratégiques de phosphate brut et commercial en vue de répondre aux besoins de ses clients. Ce qui a provoqué selon ses propos une baisse du volume des stocks de 8 millions de tonnes en 2010 à 3 millions de tonnes, actuellement.
Néjib M'rabet, le directeur général adjoint de la CPG, estime que «les mines et les laveries de phosphate doivent reprendre leurs activités pour satisfaire la demande des clients au plan local, notamment celle du groupe chimique tunisien» soulignant que la société «a failli perdre sa place sur le marché international du phosphate après la baisse des exportations qui était de 1 million 200 mille tonnes en 2007 et se situe à seulement 150 mille tonnes en 2011».
Or à l'exception des deux carrières d'extraction du phosphate de la délégation de M'dhila, des deux laveries de phosphate et des quelques unités de production qui poursuivent leur activités normalement, les mines de la compagnie et ses laveries sont encore totalement suspendues dans les régions de Metlaoui, Om Laarayes et Redeyyef, notamment à cause des grèves et des mouvements de protestation."
اقرأ أيضا:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire